Les particules fines : un fléau invisible pour la santé et l’environnement.

Écris par
Corentin Griffon
Publié le
4.8.2025

Les particules fines : un fléau invisible pour la santé et l’environnement

La pollution aux particules fines (PM) est l’un des principaux risques environnementaux pour la santé publique.
Ces microparticules invisibles, présentes dans l’air que nous respirons au quotidien, provoquent des maladies graves et des milliers de décès prématurés chaque année.

Dans cet article, découvrons ce que sont les particules fines, leurs sources, leurs impacts et les solutions pour en réduire la présence.

Que sont les particules fines ?

Les particules fines (PM) sont des microparticules solides ou liquides en suspension dans l’air.
Elles sont classées selon leur diamètre :

  • PM10 : < 10 µm, pénètrent dans les voies respiratoires supérieures.
  • PM2.5 : < 2,5 µm, atteignent les alvéoles pulmonaires et passent dans le sang.
  • PM1 : < 1 µm, traversent les barrières cellulaires et peuvent atteindre les organes internes.

Elles proviennent de sources naturelles (poussière saharienne, sel marin) et surtout humaines, comme la combustion d’énergies fossiles ou le transport routier.
Santé publique France – Particules fines

Les principales sources urbaines

En ville, les particules fines proviennent principalement de :

  • Chauffage résidentiel : en Europe, jusqu’à 62 % des émissions de PM2.5 proviennent de la combustion du bois, surtout l’hiver (Citepa).
  • Transport routier : gaz d’échappement, usure des pneus et freins.
  • Industrie et chantiers : démolition, production industrielle.
  • Agriculture : ammoniac (NH₃) issu des engrais, qui forme des particules secondaires.

Les impacts sur la santé

L’exposition chronique aux PM a des effets graves et documentés :

  • Respiratoires : asthme, BPCO, cancer du poumon.
  • Cardiovasculaires : infarctus, AVC, hypertension.
  • Métaboliques : hausse du risque de diabète de type 2.

En Europe, environ 239 000 décès prématurés chaque année sont liés aux PM2.5 (Agence Européenne pour l’Environnement, 2023).
Les personnes âgées et vulnérables en zones urbaines denses sont les plus touchées.

Un coût économique colossal

En France, la pollution aux particules fines coûte environ 12,9 milliards d’euros par an (soit 200 €/habitant).
Respecter les valeurs guide de l’OMS pourrait réduire ce coût à 9,6 milliards.

Comment réduire les particules fines ?

Au niveau individuel

  • Réduire l’usage de chauffage au bois non performant.
  • Préférer des modes de transport doux ou électriques.
  • Aérer son logement pour éviter l’accumulation de polluants intérieurs.

Au niveau collectif et politique

Conclusion

Les particules fines représentent une menace invisible mais omniprésente pour notre santé et notre environnement.
Agir pour en réduire la concentration est une priorité mondiale, qui nécessite l’implication de tous — citoyens, entreprises, gouvernements.

Chaque geste compte pour améliorer la qualité de l’air et protéger notre avenir commun.

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