Pourquoi la pollution de l’air intérieur varie-t-elle ?

Écris par
Corentin Griffon
Publié le
26.11.2025
La qualité de l’air intérieur n’est pas stable. Elle fluctue constamment selon l’usage des espaces, les matériaux présents, la ventilation ou encore les conditions climatiques. Dans les environnements professionnels (bureaux, coworkings, établissements scolaires, hôtels…), ces variations peuvent être significatives — avec un impact direct sur la santé et la productivité.

Les principales causes de variation de la pollution intérieure

Voici les principaux facteurs qui influencent la concentration de polluants dans un espace fermé :

1. Activité dans les locaux

Les polluants chimiques comme les COV (Composés Organiques Volatils) sont émis lors de nombreuses actions du quotidien :

  • Impression de documents, photocopie, utilisation de plastifieuses
  • Préparation de café, chauffage de repas
  • Ménage avec produits d’entretien conventionnels
  • Travaux ponctuels (réparations, peinture, bricolage léger)

Chaque action, même anodine, peut faire grimper les taux de pollution.

2. Matériaux et mobilier

Les matériaux utilisés pour l’aménagement intérieur émettent des substances polluantes. C’est le phénomène de « dégazage » (ou off-gassing).
Sont concernés :

  • Moquettes, revêtements de sol, cloisons amovibles
  • Peintures, vernis, colles
  • Meubles neufs (composites bois, plastiques, colles industrielles)
  • Textiles, rideaux, panneaux acoustiques

Même plusieurs mois après leur installation, certains matériaux continuent d’émettre des COV.

3. Ventilation insuffisante

Un open space mal ventilé est un piège à polluants. Sans renouvellement d’air, les particules et gaz s’accumulent rapidement.

  • Les systèmes de ventilation mécaniques mal entretenus aggravent le problème
  • Les pièces sans fenêtres (salles de réunion, couloirs, sanitaires) sont souvent sous surveillance

L’absence d’aération favorise une concentration de COV, de particules fines et de CO₂, notamment en période d’occupation intense.

4. Conditions climatiques

La chaleur et l’humidité influencent directement l’émission de polluants.

  • Plus il fait chaud, plus les matériaux libèrent de COV
  • Une forte humidité accélère les réactions chimiques et la prolifération de moisissures

En été, ou dans les bâtiments mal isolés, la pollution intérieure peut donc augmenter considérablement.

5. Conditions liées à l’hiver

La période hivernale amplifie plusieurs sources de pollution intérieure. Lorsque les températures baissent, les espaces sont davantage fermés et les systèmes de chauffage tournent à plein régime, ce qui favorise l’accumulation de polluants.

Les principaux facteurs sont :

  • Les appareils de chauffage et de production d’eau chaude, plus sollicités, pouvant émettre du monoxyde de carbone
  • Les poêles à bois et cheminées, dont la combustion génère des particules fines
  • Les agents biologiques (bactéries, virus) apportés par les occupants et qui circulent plus facilement dans des environnements clos

En hiver, la moindre aération et le temps passé à l’intérieur créent donc un contexte particulièrement propice à la dégradation de la qualité de l’air.

Pour en savoir plus : Retrouvez l'article sur la pollution intérieur en hiver sur linfodurable.fr

Pourquoi ces fluctuations posent problème ?

Une mauvaise gestion de la pollution intérieure entraîne :

  • Des pics de concentration invisibles mais nocifs
  • Une détérioration de la santé à court et long terme (fatigue, toux, irritations, maux de tête, troubles respiratoires)
  • Une baisse de la concentration et des performances cognitives
  • Une augmentation de l’absentéisme

Selon l’OCDE, une mauvaise qualité de l’air intérieur coûte jusqu’à 3 000 € par an et par salarié en perte de productivité.

Comment maîtriser la pollution intérieure ?

Voici les leviers d’action les plus efficaces :

1. Surveiller la qualité de l’air

Installer des capteurs pour mesurer en temps réel :

  • Le taux de CO₂
  • Les particules fines (PM2.5, PM10)
  • Les COV
  • L’humidité et la température

Ces données permettent de réagir au bon moment, avant que les seuils ne soient dépassés.

2. Purifier l’air en continu

En complément de la ventilation, il est essentiel d’éliminer activement les polluants présents dans l’air.

  • Les purificateurs classiques (avec filtres HEPA) captent les particules, mais ne traitent pas les gaz
  • Les solutions innovantes, comme Oxylon de Bioteos, purifient l’air à la source en captant CO₂ et COV grâce à des microalgues

L’objectif : une purification sans déchets, sans filtre à changer, avec un suivi visuel permanent.

3. Réduire les émissions

  • Privilégier des matériaux et du mobilier éco-certifiés (A+, Ecolabel…)
  • Remplacer les produits ménagers classiques par des alternatives sans COV
  • Éviter les désodorisants, sprays et bougies parfumées
  • Former les équipes d’entretien aux bonnes pratiques

Bioteos : agir à la source, naturellement

Les purificateurs Oxylon, conçus par Bioteos, utilisent la biotechnologie des microalgues pour dépolluer l’air.
Ce système :

  • Capture COV
  • Les transforme naturellement en biomasse
  • Ne génère aucun filtre à changer
  • Affiche les données en continu, pour un pilotage simplifié de la QAI

Cette approche permet une maîtrise durable de la pollution intérieure, adaptée aux environnements professionnels.

Conclusion

La pollution de l’air intérieur est instable et souvent invisible. Mais elle peut être mesurée, comprise et maîtrisée.
En surveillant les données, en réduisant les sources d’émission et en adoptant des purificateurs actifs comme Oxylon, les entreprises créent des environnements plus sains, plus performants et conformes aux exigences réglementaires.

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