Qualité de l’air : un levier méconnu pour booster la productivité économique

Written by
Corentin Griffon
Posted on
30.6.2025

Et si mieux respirer rendait aussi les entreprises plus performantes ?

Dans le débat public, la pollution de l’air est souvent présentée comme un enjeu de santé ou d’environnement. Mais une étude inédite publiée par l’OCDE révèle une dimension bien moins connue : son impact direct sur la productivité économique.

Basée sur l’analyse de millions d’entreprises dans 22 pays, cette recherche met en évidence un lien clair entre la concentration en particules fines dans l’air et la capacité des salariés à produire efficacement. Autrement dit : moins d’air pollué = plus de performance au travail.

Ce constat change radicalement la donne pour les décideurs publics comme pour les dirigeants d’entreprise, en replaçant la qualité de l’air comme un facteur économique clé.

PM2.5 : quand l’invisible freine la performance des entreprises

Les particules fines (PM2.5), issues notamment du trafic routier, de l’industrie ou du chauffage au bois, sont des polluants microscopiques – 30 fois plus petites qu’un cheveu humain. Elles pénètrent profondément dans les poumons, atteignent la circulation sanguine, et perturbent les fonctions respiratoires… mais pas seulement.

Selon l’étude de l’OCDE, une augmentation de 1 microgramme par mètre cube (µg/m³) de PM2.5 dans l’air ambiant suffit à faire chuter la productivité du travail de 0,55 % en moyenne.

Ce ralentissement s’explique notamment par :

  • Une dégradation de la santé physique (maladies respiratoires, fatigue chronique…),
  • Une diminution des capacités cognitives (concentration, mémoire, prise de décision),
  • Une hausse de l’absentéisme et du turnover dans les entreprises.

La pollution de l’air agit ainsi comme un frein silencieux mais réel sur la performance économique, affectant l’efficacité des équipes et la rentabilité des entreprises.

Des secteurs plus vulnérables que d’autres face à la pollution

L’étude montre que toutes les entreprises ne sont pas égales face aux effets de la pollution :

  • Les PME sont souvent les plus exposées, car elles disposent de moins de moyens pour investir dans des protections ou des systèmes de filtration.
  • Le secteur du BTP (bâtiment et travaux publics), très présent en extérieur, est directement soumis à la qualité de l’air ambiant.
  • Les entreprises à faible intensité capitalistique (reposant davantage sur la main-d'œuvre que sur la technologie ou les machines) voient leur performance fortement impactée par toute baisse d'efficacité humaine.
  • Les structures qui emploient une main-d'œuvre très qualifiée sont également concernées, car une altération même légère des fonctions cognitives peut se traduire par une perte de valeur ajoutée significative.

Cette vulnérabilité sectorielle invite à adapter les stratégies de prévention et de gestion de la qualité de l’air selon les profils d’entreprises.

L’air plus pur : un moteur silencieux de la croissance

Les données recueillies entre 2010 et 2019 sont sans appel : jusqu’à un tiers des gains de productivité du travaildans certaines régions peut être attribué à une amélioration de la qualité de l’air.

Exemple : dans des zones ayant connu une forte baisse de la pollution, les gains de productivité ont atteint jusqu’à +5 %.

Ce chiffre, souvent supérieur aux effets d'autres réformes économiques classiques, montre que la lutte contre la pollution est aussi un puissant levier de compétitivité. Il démontre qu’investir dans un air plus pur, c’est investir dans une économie plus robuste.

L’opportunité des politiques publiques environnementales

Les résultats de l’étude tombent à point nommé, alors que la Commission européenne a récemment proposé une révision des directives sur la qualité de l’air ambiant. L’objectif : réduire drastiquement les seuils tolérés d’ici 2030, en les alignant avec les recommandations de l’OMS.

Pour les pouvoirs publics, cela représente une opportunité stratégique :

  • Améliorer la santé des populations, en réduisant les hospitalisations et la mortalité prématurée liées à la pollution,
  • Booster la productivité nationale, en favorisant un environnement de travail plus sain,
  • Accélérer la convergence économique entre les régions, en aidant les territoires les plus touchés à rattraper leur retard,
  • Renforcer la résilience économique, en réduisant la dépendance à des facteurs externes comme les pandémies ou les crises énergétiques.

Il est désormais clair que les politiques environnementales bien conçues peuvent générer des retombées économiques tangibles à court et moyen terme.

Pourquoi les entreprises doivent agir dès maintenant

L’étude de l’OCDE est aussi un signal fort pour le monde économique. Les entreprises ne peuvent plus ignorer les effets de la pollution sur leur performance. Il devient stratégique de :

  • Mesurer et surveiller la qualité de l’air dans les bureaux, ateliers et chantiers,
  • Investir dans des solutions de purification de l’air, notamment naturelles et peu énergivores,
  • Intégrer l’impact environnemental dans les décisions RH, RSE et stratégiques.

Des solutions existent. Chez Bioteos, nous développons des bioréacteurs à microalgues capables de dépolluer l’air ambiant de manière durable, esthétique et efficace. Une innovation qui combine technologie vivante, impact environnemental mesurable et bénéfices économiques concrets.

Conclusion : un air plus sain, une économie plus forte… et un partenaire engagé

Cette étude de l’OCDE le prouve : un air plus pur améliore les marges, les conditions de travail, et la croissance.
À l’heure où les entreprises cherchent à allier performance économique et engagement environnemental, la qualité de l’air devient un indicateur stratégique à intégrer dans toutes les décisions.

Chez Bioteos, nous avons fait de cette conviction notre mission.
Grâce à nos bioréacteurs à microalgues, nous aidons les collectivités, les entreprises et les établissements recevant du public à dépolluer l’air de manière naturelle, silencieuse et visible.

En installant un purificateur d'air conçu par Bioteos dans vos espaces de travail ou vos lieux d’accueil, vous investissez à la fois dans la santé de vos collaborateurs et dans la performance de votre organisation.

Air sain = productivité durable.
Bioteos = le lien vivant entre écologie et économie.

©OCDE

Pour en savoir plus, voici le lien vers l'article → https://www.oecd.org/fr/blogs/2025/06/want-stronger-growth-in-europe-start-with-the-air-we-breathe.html

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