Written by
Corentin Griffon
Posted on
11.12.2025

La qualité de l’air, intérieur comme extérieur, devient un enjeu central pour les collectivités territoriales. Qu’il s’agisse d’écoles, de crèches, de médiathèques, de salles municipales ou de gymnases, nombre de bâtiments gérés par les communes, intercommunalités et départements relèvent du statut d’Établissement Recevant du Public (ERP). À ce titre, ils sont directement concernés par un cadre réglementaire qui se renforce progressivement.
Depuis la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 (loi Grenelle II), les ERP accueillant des populations sensibles doivent surveiller la qualité de l’air intérieur. Ce dispositif, codifié aux articles L. 221-8 et R. 221-30 et suivants du Code de l’environnement, s’applique notamment aux crèches, écoles, collèges, lycées, centres de loisirs et à d’autres établissements dont les collectivités sont propriétaires ou gestionnaires.
Depuis le 1er janvier 2023, la surveillance réglementaire s’articule autour de trois obligations principales :
Pour en savoir plus : Les obligations des ERP sur eco.gouv
Depuis 2025, le périmètre de cette réglementation a été étendu à d’autres catégories d’ERP accueillant des publics sensibles, y compris certaines structures médico-sociales. En 2026, le dispositif continuera d’évoluer, conformément aux orientations nationales en matière de santé environnementale.
Aussi, une collectivité est souvent impliquée à double titre :
Cette responsabilité impose une gestion rigoureuse du risque et une anticipation des évolutions réglementaires.
Au-delà des ERP, les collectivités ont l’obligation d’agir sur la qualité de l’air extérieur, au titre des politiques publiques qu’elles pilotent. Les Plans de Protection de l’Atmosphère, définis par les articles L. 222-4 à L. 222-7 du Code de l’environnement, obligent les territoires concernés à mettre en œuvre des actions correctives lorsque les valeurs limites sont dépassées.
Les intercommunalités de plus de 20 000 habitants, quant à elles, doivent élaborer un Plan Climat Air Energie Territorial intégrant un volet air. Ce document stratégique impose un plan d’actions pour réduire les émissions de polluants et l’exposition des populations, en lien avec les compétences locales : mobilité, chauffage, aménagement urbain, rénovation du patrimoine public.
Ces obligations devront être renforcées avec la transposition, au plus tard le 11 décembre 2026, de la nouvelle directive européenne sur la qualité de l’air ambiant, qui abaisse plusieurs seuils réglementaires et impose un suivi plus rigoureux.
Les collectivités se trouvent aujourd’hui à un moment charnière. L’encadrement de la qualité de l’air devient plus exigeant, tant pour les ERP que pour la stratégie globale de santé environnementale des territoires. Les évolutions attendues porteront sur :
Les collectivités qui anticipent ces changements évitent des mises en conformité précipitées et s’assurent une gestion plus efficiente de leur patrimoine bâti.
Le pilotage de la qualité de l’air dans les ERP nécessite des outils fiables, adaptés aux contraintes des bâtiments publics et simples à utiliser pour les services techniques. Parmi les actions prioritaires :
Chez Bioteos, nous accompagnons les collectivités dans toutes les étapes de cette démarche : diagnostic, plan d’actions, déploiement technologique et suivi dans le temps. Notre approche vise à rendre la gestion de la qualité de l’air accessible, fiable et compatible avec les contraintes opérationnelles des ERP publics.
Les obligations de 2026 constituent une opportunité d’améliorer durablement la qualité de vie des usagers des bâtiments publics. Elles permettent également de renforcer l’efficacité énergétique, la performance du patrimoine communal et la confiance des familles.
Nous proposons aux collectivités un diagnostic gratuit permettant d’évaluer l’état de la qualité de l’air intérieur, les besoins réglementaires et les pistes d’amélioration possibles. Nos équipes sont disponibles pour vous accompagner dans la mise en place d’une stratégie air adaptée à vos ERP et à votre territoire.
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La qualité de l’air intérieur et extérieur est un enjeu majeur pour les collectivités, notamment celles qui gèrent des ERP (écoles, crèches, gymnases, etc.). À l’horizon 2026, les obligations réglementaires se renforcent avec une surveillance accrue, des plans d’actions territoriaux et la transposition d’une nouvelle directive européenne. Anticiper ces évolutions permet aux collectivités de mieux protéger les usagers, garantir la conformité et optimiser la gestion de leur patrimoine public.
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